Sayed Kashua

Sayed Kashua

Sayed Kashua
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (49 ans)
Tira (Israël)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
سيد قشوعVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Université hébraïque de JérusalemVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Journaliste, scénariste de cinéma, satiriste, cinéaste, producteur de cinéma, script editor, réalisateur de cinéma, story editor, scénariste de télévision, chroniqueur de presse, écrivain, producteur de télévision, poète, scénariste, journaliste d'opinion, show runnerVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Université Washington de Saint-Louis
HaaretzVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Prix du Premier ministre pour les écrivains hébreux ()
Chevalier des Arts et des Lettres ()
Prix Bernstein ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Madrasa (d) (depuis ), Mon fils, The Writer (d), Arab LaborVoir et modifier les données sur Wikidata
Wikipedia
Sayed Kashua
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (49 ans)
Tira (Israël)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
سيد قشوعVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Université hébraïque de JérusalemVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Journaliste, scénariste de cinéma, satiriste, cinéaste, producteur de cinéma, script editor, réalisateur de cinéma, story editor, scénariste de télévision, chroniqueur de presse, écrivain, producteur de télévision, poète, scénariste, journaliste d'opinion, show runnerVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Université Washington de Saint-Louis
HaaretzVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Prix du Premier ministre pour les écrivains hébreux ()
Chevalier des Arts et des Lettres ()
Prix Bernstein ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Madrasa (d) (depuis ), Mon fils, The Writer (d), Arab LaborVoir et modifier les données sur Wikidata

Sayed Kashua (en arabe : سيد قشوع (Sayyid Qachoua') et en hébreu : סייד קשוע), né le à Tira, est un écrivain et journaliste palestinien de citoyenneté israélienne[1], provenant d'une famille musulmane et écrivant en hébreu, connu pour ses livres et ses éditoriaux humoristiques en hébreu.

Biographie

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Sayed Kashua est né à Tira, dans la région du Triangle en Israël. En 1990, il est admis dans un internat prestigieux à Jérusalem – l’Israel Arts and Science Academy[2]. Il y découvre la littérature et lit et fait ses études en hébreu[3]. Il a étudié la sociologie et la philosophie à l’université hébraïque de Jérusalem. Il réside à Beit Safafa avant de s’installer dans un quartier juif de Jérusalem-Ouest avec sa femme et ses enfants.

En 2014, il déclare dans la presse qu'il a décidé de quitter Israël et de partir vivre avec sa femme et ses trois enfants en Illinois, ressentant qu'il n'arrivera pas à faire changer les mentalités des Israéliens juifs envers les Arabes par ses écrits et « [qu']une majorité désespérément déterminante dans le pays ne reconnaît pas à l’Arabe le droit de vivre, en tout cas pas dans ce pays[3]. »

Carrière littéraire

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Sayed Kashua écrit des éditoriaux satiriques en hébreu pour le journal Haaretz et pour un hebdomadaire local de Jérusalem, HaIr. Dans un style humoristique et ironique, il traite des problèmes que rencontrent les Arabes d’Israël, pris entre deux mondes[4]. Il a choisi d'écrire en hébreu depuis ses débuts afin de faire connaître à la population israélienne, le mal-être de leurs concitoyens d'origine palestinienne. Mais déclare haïr cette langue[5].

Télévision

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Avoda Aravit, ou, en anglais, Arab Labor (« Travail d’Arabe »), est une sitcom satirique écrite par Kashua et diffusée sur Channel 2 (Aroutz 2) en Israël. Une grande partie des dialogues est en arabe avec des sous-titres en hébreu. Le spectacle tourne autour d’un jeune couple arabe, Amjad (Norman Issa) et Bushra (Clara Khoury), et de leur fillette, qui habitent un village arabe proche de Jérusalem. Amjad est un journaliste qui travaille pour un périodique hébreu (analogue à Haaretz) et qui cherche désespérément à s’assimiler dans le milieu culturel juif israélien dominant, avec des résultats mitigés et hilarants[2]. Le spectacle est le miroir du racisme et de l’ignorance des deux côtés de la barrière ethnique et a été comparé à All in the Family.

Distinctions et prix

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  • Prix du Premier ministre pour la littérature (2004)[6].
  • Prix de la meilleure série télévisée (Award for Best Television Series) au Festival international du film de Jérusalem[7].
  • Prix Bernstein 2011 pour son roman La deuxième personne[8].
  • Prix des lecteurs du Var 2012 pour son roman La deuxième personne[9].
  • Nommé à l'édition 2017 des Grands prix des associations littéraires, catégorie Recherche, pour NATIVE: Dispatches from a Palestinian-Israeli life[10].

Décoration

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  • Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres ()[11]. La décoration lui est remise à la résidence de France à Jaffa.

Publications

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  • Les arabes dansent aussi, 2002 (ISBN 2264038659)
  • Et il y eut un matin, 2006 (ISBN 2757807269)
  • La deuxième personne, 2010 (ISBN 2879297826)
  • Les Modifications (Akov a’har chinouïm), 2018, Éditions de l'Olivier, 250 p.
traduit de l’hébreu par Jean-Luc Allouche

Documentaires

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Un documentaire produit en 2009 par Dorit Zimbalist, Sayed Kashua - Forever Scared (Sayed Kashua – effrayé pour toujours), raconte les bouleversements et événements qui ont changé la vie de Kashua pendant sept ans.

Cinéma

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Le film Mon fils (Aravim roqdim, Dancing Arabs) d'Eran Riklis, d'après Les Arabes dansent aussi et La deuxième personne de Sayed Kashua qui en est le scénariste, est sorti en 2014.

Notes et références

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  1. Kashua se décrit comme « Palestinien et citoyen d'Israël » mais réfute le terme « israélien » cf. Eglal Errera, « Avec « Les Modifications », Sayed Kashua tourne la page », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  2. a et b (en)Isabel Kershner, « Straddling Cultures, Irreverently, in Life and Art - New York Times », Nytimes.com, Israël,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. a et b Sayed Kashua, « Toutes les raisons pour lesquelles je quitte Israël », Libération,‎ (lire en ligne)
  4. (en) « Boston Review — lalami.php », Bostonreview.net (consulté le )
  5. Eglal Errera, « Avec « Les Modifications », Sayed Kashua tourne la page », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  6. (en)« Page sur Sayed Kashua sur le site de The Institute for the Translation of Hebrew Literature » (consulté le )
  7. (en)« Article sur Arab Labor citant les distinctions » (consulté le )
  8. (en)« Article de Haaretz mentionnant la remise du Bernstein Prize à Sayed Kashua et Omri Herzog », (consulté le )
  9. « Page du Conseil Général consacrée à l'édition 2012 du Prix des Lecteurs du Var » (consulté le )
  10. A trilingual Shortlist for the GPAL 2017: Camer.be
  11. « Article mentionnant sa nomination comme chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres » (consulté le )

Liens externes

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  • Ressources relatives à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Allociné
    • Filmportal
    • IMDb
  • Ressource relative à la musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Bait La Zemer Ha-Ivri
  • Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généralisteVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Deutsche Biographie
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
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    • NUKAT
    • Australie
    • Norvège
    • Tchéquie
    • WorldCat
  • « Article de Libération consacré à Sayed Kashua », (consulté le )
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  • icône décorative Portail du journalisme

A consulter en ligne

Forfait Affiche du document Et il y eut un matin
Forfait Et il y eut un matin

De Eran Kolirin

1h37min26

Sami vit à Jérusalem avec sa femme Mira et leur fils Adam. Ses parents rêvent de le voir revenir auprès d’eux, dans le village arabe où il a grandi. Le mariage de son frère l’oblige à y retourner le temps d’une soirée.... Mais pendant la nuit, sans aucune explication, le village est encerclé par l'armée israélienne et Sami ne peut plus repartir. Très vite, le chaos s'installe et les esprits s'échauffent. Coupé du monde extérieur, pris au piège dans une situation absurde, Sami voit tous ses repères vaciller : son couple, sa famille et sa vision du monde.

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